Budget de l’État : une gestion de bon père de famille!!!
Une imposture idéologique pour imposer la domination du monde de la finance (publié février 2017)
Derrière des slogans moralisateurs
« Nous vivons au dessus de moyens », « La France est en faillite » , « Nos enfants paieront » (voir notre vidéo)
S’exerce une domination de classe
Il s’agit, en fait de permettre aux classes sociales dominantes d’obtenir une rentabilité maximum de leur patrimoine financier en semant la confusion entre leur intérêt de classe et l’intérêt général.
Qui masque les véritables enjeux économiques
L’existence d’un déficit du budget de l’Etat n’est nullement synonyme de mauvaise gestion , bien au contraire, il peut résulter d’une volonté politique de réduction du chômage et de retour au plein emploi.
Le rôle d’un État est foncièrement différent de celui des autres agents économiques, Entreprise et Ménage. Il doit financer des équipements pour la collectivité, assurer des services publics et intervenir pour dynamiser une économie en panne d’emploi.
Qui occulte les leçons de l’histoire
Dans les années 20, un économiste dénommé Keynes démontrera que, pour lutter contre le chômage, l’Etat doit pratiquer une politique de déficit public, dépenser plus qu’il ne reçoit. Le surcroît de dépenses se traduira par une augmentation des revenus et, par voie de conséquence, par une hausse de la consommation des ménages, des débouchés des entreprises et , en final, des emplois..(voir article dette publique)
La théorie keynésienne fut appliquée, dés les années 30, aux USA par F Roosevelt avec le New Deal, une politique de grands travaux permettant de relancer l’emploi.
Dans la période 1950-1975, les politiques économiques s’inspireront très largement de la théorie keynésienne, et assureront en permanence, le plein emploi, mais les profondes inégalités dans la répartition de la richesse permettront, alors,aux classes possédantes de se constituer un patrimoine financier.
Pour présenter l’objectif de stabilité monétaire, comme d’intérêt général
Détenant une épargne conséquente, les classes dominantes vont exiger, à la fois rentabilité et sécurité, exit l’objectif de plein emploi. la stabilité monétaire devient l’obsession majeure.
Pour empêcher toute alternative et déposséder les élus de la Nation de leurs prérogatives économiques
Dés les années 70, les instruments de politique économique seront, peu à peu transférés à des institutions européennes et internationales composés de financiers non élus.(voir article dette publique)
La troïka, constituée de la commission européenne, la banque centrale européenne et du FMI disposent de tous les pouvoirs économiques en Europe et décide du sort des pays. Le cas de la Grèce en est malheureusement un exemple caricatural.
Et accuser les classes dominées d’assistanat pour mieux les soumettre aux intérêts des spéculateurs
Au cours des 20 dernières années, les évolutions de la fiscalité n’ont pas cessé de favoriser les classes dominantes, les cadeaux faits aux entreprises (voir CIR et CICE), étant financés par des hausses de TVA pesant sur le pouvoir d’achat des catégories les plus défavorisées.
Mais la presse, totalement contrôlée par les financiers, crie au scandale des allocations versées aux plus démunis, aux chômeurs, aux malades … tous des profiteurs.
Les véritables assistés sont ceux qui bénéficient des niches fiscales, de la tolérance à l’évasion fiscale, des exonérations en tout genre, qui spéculent sur les entreprises et détruisent des emplois.
Source : nos articles sur Dette publique, CICE, CIR
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